Le principe de cette pêche est de leurrer le poisson à l'aide d'un appât artificiel que l'on appelle « mouche ». Cette technique nécessite l'emploi d'une canne et d'un moulinet spécifiques. L'utilisation d'une soie, va permettre de projeter la mouche à des dizaines de mètres en «fouettant » et, de la déposer en douceur afin d'inciter la truite à gober. C'est une pêche qui se pratique essentiellement à vue et qui offre des sensations uniques.
Une mouche imite de petits insectes ailés ou nonailés dont la truite se nourrit. Elles peuvent être imitatives et ressembler trait pour trait à un insecte ou être « incitative » et jouer ainsi, uniquement sur l'agressivité de la truite.
En rivière, les mouches utilisées ressemblent à des insectes aquatiques à différents stade de développement. On peut identifier quatre grandes familles de mouche :
∙ les sèches (insecte à la surface de l'eau)
∙ les noyées (pêche sous la pellicule d'eau)
∙ les nymphes (imitations de petites larves vivant sous l'eau)
∙ les streamers (imitation de petits poissons)
Les nymphes sont excellentes en début de saison pour prospecter les bordures. La truite peut rechigner, en ce début de saison à venir « gober » en surface. En utilisant une nymphe lourde, vous pourrez facilement prospecter toutes les veines d'eau afin de présenter «sur une plateau » votre bouchée à la truite.
#L'Astuce Caperlan
Un petit conseil, attendez bien la fin de votre dérive avant de retirer votre nymphe de l'eau. C'est souvent le moment que la truite choisi pour venir prendre la mouche.
Toutes ces techniques peuvent potentiellement vous permettre de prendre du poisson à l'ouverture, ainsi que sur le reste de la saison. Votre expérience, votre ressenti et votre personnalité feront le reste pour vous aider à choisir la technique à utiliser au bord de l'eau.